top of page

Salsa cubaine ou Salsa portoricaine, que choisir ?


Cela pourrait ressembler à un titre de magazine sur la consommation ! « SALSA PLUS, ce mois-ci nous vous aidons à faire le bon choix. Nous analysons les courbes de progression dans les 2 danses et nous exposons un tableau comparatif sur le plaisir en Salsa cubaine versus Salsa portoricaine... En rond, en ligne, quelle est la meilleure danse ? SALSA PLUS vous répond ! »


A Aix-en-Provence, à Rock’Caliente vous avez la chance de pouvoir choisir. En effet, c’est une opportunité car en France, lorsque l’on dit : « je fais de la Salsa », la grande majorité des gens comprend « je fais de la Salsa cubaine » car c’est la plus répandue. Il faut savoir que dans d’autres métropoles du monde c’est totalement l’inverse : à New-York ou Singapour par exemple, on comprendrait « je danse la Salsa portoricaine ».


Mais pourquoi cette disparité dans le monde ? Quelle est la différence ? La musique est-elle la même ? Laquelle est la plus facile ? La meilleure ? La plus belle ? La plus sympa ?


En espagnol, la « Salsa » c’est la « sauce », un mélange savoureux de plein de choses. Alors, soyons empiriques et voyons les choses qui nous impactent concrètement.


Y a-t-il une différence entre les 2 danses ?


Techniquement oui. La « porto » s’organise sur une ligne de danse quant à la « cubaine » elle se danse en rond. Avec les années, les différentes influences qui touchent la Salsa (Orishas cubains, claquettes, hip-hop, contradanza, …) les styles ont tendances à se confondre, aujourd’hui la seule différence indéniable est la géométrie de la danse :

La Salsa Portoricaine se danse en ligne ...
...et la Salsa Cubaine se danse en rond !
 

Laquelle est la plus facile ?


Le côté circulaire en cubaine permet d’avoir un cadre plus souple au départ, ce qui pourrait amener certains à trouver cela plus simple. Là où la ligne de la porto peut permettre d’avoir une compréhension plus claire des déplacements pour d’autres.

Mais gardons-nous bien de « classer » ces 2 danses sur une échelle de difficulté.

Elles peuvent être toutes les deux extraordinairement techniques, stylées et terriblement complémentaires !

C’est plus une question de goût et de parcours de danse. En pratique, beaucoup finissent par danser les 2 et s’adaptent en fonction de la soirée, du partenaire, de la musique...

 


Laquelle est la plus belle ?


Question purement de goût et de sensibilité ! Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que : de base, danser c’est bouger sur de la musique. Danser en couple, c’est avoir un code commun pour bouger ensemble sur de la musique. L’esthétique va être le résultat de l’alchimie triangulaire entre les partenaires et la musique. Et elle va dépendre également des goûts de celui qui regarde !

Si l’on observe le circuit Salsa au niveau professionnel, les danseurs vont chercher dans tous les styles de danses pour s’inspirer. Il n’y a pas réellement de 100% l’un ou l’autre. En effet, lorsque l’on gratte un peu l’origine d’un mouvement de corps ou d’un jeu de pied, on s’aperçoit qu’il tient ses origines d’une autre danse…


 

La musique sur laquelle on danse est-elle différente ?


Oui et non.

La Salsa est faite de dizaines de styles musicaux : son montuno, guajira, pachanga, timba, changüi, mambo, son cubano, romantica... Il serait bien périlleux de démarrer ici un débat sur l’histoire de la musique. Mais nous irons plus loin dans un prochain article !

Partons de la base : pour apprendre une danse de couple, il faut se mettre d’accord sur un décompte, une sorte de découpage commun de la musique.

Nous comptons 1, 2, 3, 4. En musique, comme en danse, on appelle ça une mesure, et cette mesure est commune à toutes les Salsa.

Il est donc mécaniquement possible de danser la Salsa (qu’elle soit en ligne ou en rond) sur un cha-cha-cha, un mambo, une timba... ou encore un morceau de Lady Gaga ! :)


En pratique, les soirées dansantes sont souvent estampillées « cubaine » ou « porto » car sur un même dancefloor, ronds et lignes font rarement bon ménage !

Dans les soirées Cubaines, on y entend en général : de la timba, du son cubano, du Salsa-ton, et dans les soirées Porto’ : des mambo, des son montuno, des boogaloo etc.


 

Alors laquelle choisir ??


Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise « réponse », il n’y a que des choix !

A Rock’Caliente, nous proposons les deux ! Que cela soit dans nos soirées, nos stages et nos différents séjours (Salsa y Otra, Sund’Aix, Summer Camp...), nous favorisons l’accès à LA Salsa dans son ensemble culturel. Nous proposons systématiquement la diversité : de la « cubaine » et de la « porto », en danse comme en musique !

La Salsa est avant tout une culture particulièrement riche.

La bonne démarche serait selon moi d’aller vers des écoles de danses qui offrent la possibilité d’avoir accès à toutes les facettes de cet univers pour pouvoir faire son propre parcours (sur plusieurs années) sans être limité à une seule facette de la Salsa.


Si l’on veut établir une « tendance », on constate que beaucoup démarrent par la cubaine, puis se mettent à la porto et « finissent » même par aller chercher des approches encore plus ciblées : un décompte musical différent, une gestuelle venant d’autres danses (hip-hop, claquettes, rumba) etc.


Nous n’avons pas « la » vérité mais à Rock’Caliente, nous choisissons de fournir aux élèves, la plus grande variété possible de cours, de stages et de soirées pour que chacun puisse piocher en fonction de ses goûts et se forger une opinion éclairée en n’omettant pas le plus important : prendre du plaisir !


« Chacun sa route, chacun son chemin… » on vous laisse fredonner la suite !

 

Professeur de Salsa chez Rock'Caliente


bottom of page